posté le 27-10-2017 à 00:54:54

L'art nature

 

(cliquer sur les photos pour les agrandir) 

 

 

 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. MarioBergeron  le 27-10-2017 à 05:32:25  (site)

Ce sont les coloris de l'automne. Très beau.

 
 
 
posté le 20-10-2017 à 01:26:59

Ouvrir les vannes

J'ai pris ces photos lors d'un lâcher d'eau d'une petite centrale hydraulique. Aussi petite soit-elle, le résultat m'a fasciné. Cette bouillonnante blancheur matérialise la force et le tumulte de cette libération. Un peu plus loin, l'écume se fige, puis disparaît comme si elle n'avait jamais existé.

 

 

 

  (cliquer sur les photos pour les agrandir)

 

 


 


 

 

 

 

 


 

 

 

 


Commentaires

 

1. MarioMusique  le 20-10-2017 à 06:26:55  (site)

Ressemble à des nuages.

2. Maritxan  le 20-10-2017 à 12:37:42  (site)

@MarioMusique:
Merci d'être passé ! Sourire1
Moi, je trouve que certaines de ces photos ressemblent à un glacier et d'autres à de la neige qui fond au soleil.
Bonne journée !

 
 
 
posté le 11-10-2017 à 14:07:08

Le quart d'heure de détente

Après avoir écrit un billet assez long la dernière fois, j'ai eu envie d'un petit quart d'heure de détente. Pour ce faire, j'ai utilisé un logiciel gratuit et en ligne Your Infinite Painting  "Peindre à l'infini".

                                      
Quelques tuyaux et conseils avant de commencer...

Après avoir cliqué sur le lien, vous arrivez sur une page blanche. Il vous suffit de passer le curseur de votre souris dessus et  la page commence à se remplir de couleurs.
 

On ne contrôle pas grand-chose sur cette toile, à part les déplacements de la souris, mais c'est bien ça le plus amusant. Une bonne façon de se vider l'esprit... détente assurée !

Vos déplacements de souris peuvent être lents ou rapides. 

Vous ne pouvez pas revenir en arrière comme sur un logiciel de dessin. Si vous comptez enregistrer votre travail, sachez vous arrêter avant que la toile ne  soit trop surchargée. Lorsque le motif vous convient, enregistrez-le.


Pour enregistrer votre travail, clic droit hors du dessin "Enregistrer sous..."   L'image est enregistrée au format PNG.  On peut aussi faire une copie d'écran en se servant du clavier et ensuite de Paint le logiciel de dessin de Windows. Dans ce cas, vous pouvez choisir de mettre votre image en JPEG.

Il arrive un moment ou la couleur blanche prend le dessus, profitez-en pour blanchir votre toile (en faisant des mouvements rapides) et pour repartir à zéro pour un nouveau chef-d'œuvre.happy

Vous n'êtes pas obligés de commencer toujours du même côté, vous pouvez contourner la toile en passant par le haut du navigateur ou par le bas (barre des taches).

 

J'ajoute que l'on se prend vite au jeu, le quart d'heure de détente a été vite dépassé... Pour quitter "Peindre à l'infini", fermer simplement la page (la croix blanche en haut à droite). 


                       Dans le concret voilà ce que ça donne...

                      (cliquer sur les photos pour les agrandir)

 

 

 

 Les images sont légèrement flou, il s'agit sûrement d'un flou gaussien (filtre).  Apparemment, ces photos sont faites pour être regardées de loin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il arrive qu'une image ressemble à quelque chose. Ici, on dirait une moitié de citron... ou d'orange.
 

 

Parfois, des visages émergent de la toile (faut-il encore s'en  apercevoir). Pur hasard ou magie du logiciel ? Comme je le dis plus haut, ces images s'apprécient mieux de loin.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 


Commentaires

 

1. mocasaki  le 19-10-2017 à 09:55:37  (site)

Bonjour à Vous,

Un logiciel amusant , en effet et vos toiles
ressemblent à quelque chose ... c'est magique .
Bonne Journée à Vous
@+Nine

 
 
 
posté le 02-10-2017 à 21:12:47

Expérience de vie

 Je  profite du billet précédent qui parle de brebis pour ajouter un article à la rubrique "Tranches de vie" qui est en rade depuis pas mal de temps.

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 Il y a bien longtemps, j'ai été bergère au pays basque. Tout en étant une fille de la ville, je souhaitais faire cette expérience de vie. Je voulais  apprendre à faire du fromage... une énorme envie de faire quelque chose de mes dix doigts ! J'ai bien aimé cette période, parce que j'ai appris et vécu plein de choses (il y aurait de quoi faire un livre).

 

Par exemple, j'ai appris à traire les brebis et les vaches, à les soigner et les nourrir. En période d'agnelage, je pouvais aider les brebis à mettre bas en cas de difficulté.  Sur la même lancée, j'ai aussi appris à faire aimer des agneaux à des brebis qui n'étaient pas leur mère. Je peux vous dire que ce n'est pas une mince affaire, il faut une sacrée dose de patience. C'est tout une histoire (explication au bas du billet*)! 

 

Ensuite, je me suis attaquée à la fabrication du fromage de brebis. Le plus dur, ce n'est pas la fabrication mais l'affinage. Ça consiste à frotter et à retourner chaque fromage pendant plusieurs mois. Quand il y a plusieurs centaines de kilos à remuer, il vaut mieux aimer ce que l'on fait... si vous voyez ce que je veux dire !

 

J'ai pu accomplir tout ceci, parce que j'étais motivée. Je voulais connaître mes compétences et mes limites. Cette étape de ma vie, m'a permis de m'extérioriser et de m'ouvrir aux autres. Tout ça pour vous dire, que même à présent, lorsque je repense à cette époque, je ne peux pas m'empêcher d'en parler avec passion.

 

 

 

* En général, ça se produit lorsqu'une brebis perd son agneau à la mise bas. C'est alors que l'on essaye de lui faire aimer un jumeau (fréquent) d'une autre brebis. On peut aisément imaginer la scène (sans oublier les bêlements incessants des deux malheureuses). D'un côté, il y a la brebis qui cherche son jumeau et qui court dans tous les sens,  et de l'autre, il y a celle qui cherche son agneau (mort) et qui renifle celui des copines. Et entre les deux, il y a la bergère qui fait de son mieux pour que tout rentre dans l'ordre.


Il y a une astuce à pratiquer avant que la mère ne lèche son petit, sinon, on ne s'en sort pas. Il faut enduire le jumeau des restes de placenta de l'agneau mort de façon à ce que la mère adoptive retrouve l'odeur de son petit. Seulement voilà, lorsqu'elle a nettoyé l'agneau qu'on lui présente, l'odeur se dissipe plus ou moins. Il faut donc recourir à une autre astuce qui consiste cette fois-ci à couper la queue de l'agneau mort et de l'attacher à celle du jumeau. L'explication est simple et logique. Lorsque l'agneau commence à téter, la mère lui lèche la queue en signe de satisfaction et de contentement. 

 

Vous comprenez à présent pourquoi c'était si important d'en passer par là.  Certaines brebis ne se laissent pas duper et dans ce cas, il faut les enfermer avec l'agneau dans un coin de la bergerie pour qu'elles ne puissent sentir que l'odeur de celui-ci.

 

 Vous vous rendez compte, mon explication est aussi longue que le reste de mon texte ! Quand je vous dis que lorsque je repense à cette époque je ne peux pas m'empêcher d'en parler avec passion !

 

 


 À l'époque, j'avais pris cette photo à cause de l'agneau noir, ce n'était pas rare de voir ça, mais peu fréquent.  Je le trouve toujours aussi  beau avec sa tache marron clair autour des yeux. Une histoire de génétique je suppose !


 

 


Commentaires

 

1. MarioMusique  le 02-10-2017 à 22:14:01  (site)

Bergère ? Vraiment ? Étonnant !

Merci pour ces renseignements, Toutes les bêtes ont leurs secrets.

2. Maritxan  le 03-10-2017 à 17:39:25  (site)

@MarioMusique:
Oui vraiment ! J'ai fait la bergère en estive et j'ai vécu dans un cayolar (cabane de berger). Bien sûr, je n'étais pas seule pour surveiller le troupeau. Je passais le reste de l'année sur l'exploitation. J'ai poursuivi cette expérience pendant plusieurs années ; c'est dire à quel point j'ai aimé cette vie.

 
 
 
posté le 23-09-2017 à 14:50:23

Promenade au son des sonnailles

Comme d'habitude, je vous invite à cliquer sur les photos pour les agrandir.

 

 

Une sonnaille est une cloche (ou clochette) forgée que l'on attache au cou du petit bétail. Ainsi, en période d'estive, chaque éleveur peut identifier son troupeau, car chaque sonnaille a un son particulier. En général ce sont les brebis meneuses qui les portent.

  

 

À droite, un chien Labrit surveille le troupeau. À cet instant, son travail consiste à empêcher les brebis de se déplacer trop vite.  Il faut qu'elles ratissent bien le coin avant d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

 

 

On peut dire que ce chien connaît parfaitement son travail.

 

 

 Vous remarquerez que la présence du chien les oblige à le contourner et à suivre un chemin bien précis. Le Labrit est très attentif à tout ce qui se passe autour de lui. Sur la photo du dessous, il s'aperçoit que les brebis de tête le dépassent. Il sait qu'il doit changer de place pour mieux observer les mouvements du troupeau.

 



Chaque brebis porte sur le dos ou le cou la ou les couleurs du propriétaire du troupeau. Cette marque sert aussi à les reconnaître lorsque plusieurs troupeaux qui ont la même zone de pâturage se mélangent. Le berger et le chien sont là pour empêcher que cela se produise.

 


 Et dire qu'elles passent leur journée à brouter, le museau au ras des pâquerettes ! 

 



                       Tiens, il y en a une qui me fait mentir !
                                    À droite, vous la voyez ?

 

Ici je vous mets mes deux autres articles qui parlent de l'estive en pays basque:
"Bon air... bon appétit" (15.08.2016)
"Manger dormir, c'est l'estive" (10.07.2016)

 

                                             À bientôt !  

 

 


Commentaires

 

1. mocasaki  le 23-09-2017 à 15:14:16  (site)

Bonjour à vous,

je n'ai jamais vu des moutons sur une montagne habitant la ville tout le temps. je trouve cela très beau et j'adore le travail du chien ... superbe photos

Merci à vousNine

 
 
 
 

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