Alors que je pianotais sur le clavier de l'ordinateur, un petit choc sur la vitre m'a fait détourner le regard vers l'extérieur. Ce n'est pas le bruit de cet impact qui m'a fait ouvrir la fenêtre, mais plutôt le vacarme que faisait un oiseau sur le bord du toit. Surprise par son attitude, je me suis adressée à lui comme on parle à un enfant indiscipliné: "Qu'est-ce qui te prend de piailler comme ça ?", mais rien n'y fit.
Je m'installe sur une chaise de jardin, à l'ombre, face au parterre de fleurs l'appareil photo sur les genoux. Je profite de cet instant privilégié, je ne pense à rien, je suis bien. Un instant plus tard, mon attention est attirée par une abeille qui vient de passer au-dessus de ma tête pour aller se poser sur un œillet d'Inde, juste devant moi. Je me lève lentement et je me mets en position de capture . Le plus difficile, c'est de se faire oublier par l'insecte, mais en général, ces petites bestioles sont tellement occupées par ce qu'elles font que l'on passe inaperçu... ou presque.
Ci-dessous l'objet avec lequel j'ai fait les macros.(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
Un jour qu'il faisait beau, j'ai transporté mon porte-parapluie en cuivre à l'extérieur de la maison avec l'intention de lui redonner un petit coup de jeune. C'est alors que j'ai remarqué que les rayons de soleil sur le cuivre martelé faisaient ressortir des reflets intéressants. J'ai enlevé mes gants et posé mon chiffon pour attrapé mon APN. Ces macros m'ont fait découvrir une diversité de couleurs inimaginable. Ce jour là, j'ai photographié mon porte-parapluie sous tous les angles, mais je n'ai pas astiqué mon cuivre.
Sous le soleil, je miroite comme un collier de diamants...
Quel dommage que la fleur de l'azalée soit si fragile ! Chaque année c'est le même scénario... une averse, et le lendemain les fleurs flétrissent. Je peux dire à présent que celles-ci ne sont plus qu'un souvenir, mais au moins, je peux encore en profiter ici.
Nigelle de Damas (cliquer sur la photo pour l'agrandir)