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Titre du blog : La lumière, l'ombre et les reflets
Auteur : Maritxan2
Date de création : 09-04-2016
 
posté le 26-06-2021 à 19:13:57

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Il y a quelques jours (10.06), j'ai fait un tour à Lourdes, ça m'arrive une ou deux fois par an. Chaque fois que j'arrive dans cette ville j'ai l'impression de respirer un autre air, c'est une sensation agréable, il faut dire que les montagnes ne sont pas loin.


Cette année, j'ai croisé peu de malades et de pèlerins, il n'y pas de pèlerinages en ce moment à cause des mesures sanitaires en vigueur (Covid-19). Je n'ai jamais vu l'esplanade de la basilique aussi vide. Les rares pèlerins se regroupent devant la grotte ou remplissent leurs bouteilles plastiques aux distributeurs d'eau de la source miraculeuse.

En tant que photographe amateur,  je m'intéresse à tout ce qui évolue autour de moi, parfois ce sont des personnages qui m'interpellent, parfois c'est la nature.

 

                                (cliquer sur les photos pour les agrandir)

 

La grotte

 

                                   L'esplanade de la grotte presque vide

 


 Alors que je me trouvais à quelques mètres de la grotte, des gravures sur l'écorce d'un  arbre ont attiré mon attention... et puis, à l'autre bout de l'esplanade, j'ai aperçu un homme assis sur des marches.

 

 

 Un homme assis sur des marches à côté de son sac dans l'encadrement d'une porte. D'après sa posture, je suppose qu'il  regarde sa montre. Cette photo n'a rien de particulier, si ce n'est le fait qu'on se trouvait tous les deux au même endroit, au même moment, moi je l'ai vu et lui pas. Sans le savoir,  il a fait  partie de mon ici et maintenant, mais nous sommes nombreux à être dans ce cas.

 

 

 Et puis, il y avait aussi ce couple de pèlerin que je me suis permis de photographier avant qu'il ne quitte mon champ visuel. D'habitude, on laisse toujours un peu d'espace devant les personnages pour donner l'impression du mouvement. À vrai dire, je ne voulais pas que ces pèlerins se sentent épiés, ou dérangés, ils ne faisaient que passer. J'ai estimé qu'ils donnaient un peu de vie au cliché.  L'on peut s'imaginer qu'ils vont sortir de la photo pour se rendre à la grotte pour prier ou méditer... cette idée m'a plu.

 

 

 À quelques mètres de la grotte coule le gave de Pau, là, le paysage change selon les saisons et la végétation prend souvent ses aises. Certaines plantes s'isolent, ou poussent dans des endroits qui ne sont pas appropriés pour elles, comme ce petit rosier par exemple. Allez savoir pourquoi ?

 

      De même pour cette fleur de pissenlit émergeant de ce feuillage.


 En repartant, j'ai longé le gave et j'ai pris ma dernière photo de la journée... des reflets dans l'eau. Allez savoir pourquoi ?

 

                                                                  

 

 Vous trouverez mes autres articles sur Lourdes (2016-2017) en suivant les liens ci-dessous:

 

http://maritxan2.vefblog.net/19.html#Perspective


http://maritxan2.vefblog.net/19.html#Point_de_vue_2

 

http://maritxan2.vefblog.net/19.html#Point_de_vue_3

 

 

Commentaires

Maritxan le 27-06-2021 à 20:49:13
@Marioromans:

Merci pour ton commentaire.

Ça m'a fait bizarre de voir le sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes aussi vide. En temps normal, chaque année, 6 millions de pèlerins s'y rendent.

J'ai lu sur le site internet du sanctuaire que dès le 7 juillet reprendront les messes internationales. Moi, je suis sceptique le nouveau variant indien inquiète les experts en santé publique.

@+
Marioromans le 26-06-2021 à 20:12:34
Merci pour ce tourisme spirituel. J'y suis familier, car à dix minutes de marche de chez moi, il y a un sanctuaire qui attire des centaines et centaines de gens chaque mois d'août. Curieuement, beaucoup de Noirs américains, qui, inévirablement, m'abordent pour demander ,"Where's the shrine ?" La fois la plus bizarre qu'on m'avait demandé ceci : une jeune femme conduisant une grosse moto.

Semble-t-il qu'il y a eu un miracle en ce lieu, au 19e siècle. Alors, en conséquence, on avait construit sur ce terrain une chapelle, qui existe toujours. Mais en 1960 est apparu un énorme sancturaire (Mon grand-père parternel fut peintre dans ce templs, dans les hauteurs). Je passe là tous les jours, sans jamais m'arrêter.

Je peux voir le pignon du sanctuaire de chez moi. À chaque pélerinage, il y a des chants, des prières, que j'entends très bien de ma maison. Bizarre, au début de la nuit, de sortir et d'entendre des voix qui semblent surgir de nulle part.