Photographier des aigrettes de pissenlit sous une autre lumière que celle du jour, s'annonce amusant. Après avoir coupé une tige de la plante, j'ai placé une feuille métallique doré à l'arrière de celle-ci, puis j'ai projeté la lumière d'une lampe de bureau sur le sujet. Ensuite, il suffit de trouver le bon angle de prise de vue qui permettra aux aigrettes d'être mises en valeur. Simple et amusant à faire... à garder pour les jours de pluie !  

En visitant un site spécialisé sur la photographie, j'ai découvert la méthode du "light painting"*. La technique m'a paru amusante, alors j'ai tenté l'expérience. C'est quelque chose que je peux faire avec mon bridge et qui s'adapte même aux APN compacts en choisissant le "mode nuit". 
Si vous n'y arrivez pas à la première séance, vous y arriverez à la deuxième.

Le "light painting" se pratique dans une pièce sombre ou à l'extérieur la nuit. Pour mes premiers essais, je me suis servie d'un gadget (de Noël) en fibre optique fonctionnant avec des ampoules led. On peut aussi se servir d'une lampe de poche, cierge magique, etc. N'importe quelle source lumineuse peut faire l'affaire.

Matériel : APN grand angle (autant que possible), trépied.

Paramètres du bridge:  Ouverture f/6.4 -vitesse d'obturation 8"

ISO 100- retardateur 10"... Si vous êtes deux, c'est encore mieux. Pendant que l'un déclenche la photo,  l'autre gesticule avec sa lampe de poche à trois ou quatre mètres de l'objectif.

*Light painting=peindre avec la lumière.

 Au cas où vous vous poseriez la question... non, on ne vous verra pas en train de faire le pitre !  

Si vous avez besoin de plus de renseignements vous trouverez un tutoriel consacré au light painting (et même une vidéo) à cette adresse: ObjectifPhotographe

Tenue peu soignée... mais de rigueur !

Si vous voulez savoir ce que ces photos représentent, sélectionnez la partie grisée ci-dessous...

1) Écorce de prunier 2) Tronc de palmier

(côté gauche de la souris appuyé, faire glisser celle-ci le long de la partie grisée)

 Un téléphore fauve en vadrouille au cœur d'une marguerite. Cet insecte n'est visible que de mai à juillet (cette photo date du mois de juillet). La marguerite, un rayon de soleil qui est toujours le bienvenu... en toute saison.

En promenade, il m'arrive de m'attarder devant un objet ou une plante, car l'un ou l'autre me dévoile parfois une anomalie ou une originalité. Ces "petits détails" que j'observe avec attention et amusement, prennent plus d'importance dès que j'approche mon objectif du sujet.

Ces photos représentent la partie supérieure d'un poteau en bois qui soutenait un portillon de jardin. C'est son aspect terreux et lisse qui a attiré mon attention. Ça m'a fait penser à de la roche érodée recouverte de terre craquelée.

J'aime bien laisser ces "petits détails" influencer mon imagination. C'est comme donner plus de force et de pouvoir à la nature. Au final, c'est un noyau de prune coincé dans une fente du poteau qui m'a ramené à la réalité... il était temps !

NB: Il y avait un prunier non loin de là.